Le mouvement vers la finance verte est un changement systémique, qui serait arrivé avec ou sans la crise sanitaire. Mais avec l’élaboration du plan de relance, il arrive à un moment unique qui peut permettre d’accélérer les mesures sur la finance verte.
Il y aura sans doute des arbitrages, mais je pense que ces mesures seront mélangées dans le plan de relance. Je n’ai pas de vision statique de ce rapport, toutes les propositions peuvent être enrichies. Ce rapport est une source d’échanges constants, avec les cabinets ministériels, les députés, les ONG, etc. Les ministres m’ont en outre déjà demandé de venir les revoir en septembre pour en reparler au moment du plan de relance. Et j’irai également le présenter à Bruxelles en septembre.
Quels éléments sont particulièrement importants à mettre en place ?Un élément critique consiste à donner une définition aux outils de la transition, aussi bien concernant les obligations de transition que pour un label Transition dédié aux produits financiers. En plus de financer les projets verts, il faut en effet aussi assurer la transformation de nos infrastructures vers une économie bas carbone. Il faut pour cela réussir à se mettre d’accord sur des standards.
Pour moi, une définition claire de la transiti