L’ex-champion de biathlon Martin Fourcade renonce à présider le comité d’organisation des JO d’hiver
Il était pressenti pour devenir le “Tony Estanguet” des prochains JO d’hiver 2030 dans les Alpes françaises. Mais le quintuple champion olympique de biathlon Martin Fourcade a annoncé, lundi 3 février, qu’il renonçait à présider le comité d’organisation des JO “pour ne pas sacrifier” ses “convictions”. En cause, entre autres, l’impact environnemental du projet.
Dans un courrier adressé aux “membres fondateurs” de ce projet, l’athlète a précisé : “Aujourd’hui, les désaccords restent trop nombreux pour pouvoir envisager sereinement cette mission. (…) Mon ambition pour ces Jeux est claire : ils doivent être en phase avec leur époque, pleinement conscients des enjeux écologiques et ancrés dans la réalité économique de notre pays”, a-t-il écrit. À sa place, l’ancien champion olympique de ski de bosses Edgar Grospiron a été officiellement nommé président du COJO.
La marque “C’est qui le patron ?!” se lance dans la vente de fruits et légumes “au prix juste”
On ne l’arrête plus ! Après les produits laitiers, les œufs et les conserves, la coopérative “C’est qui le patron?!” a décidé d’élargir sa gamme de produits aux fruits et légumes, et toujours “au prix juste”, promet son fondateur Nicolas Chabanne. Selon lui, un fruit et un légume sur deux en France viennent de l’étranger, alors qu’il faudrait mettre en valeur ces “fruits et légumes incroyables” français. “On se dit que ce n’est pas possible d’avoir ces producteurs à nos portes qui nous font de la très bonne nourriture tous les jours et qui ne s’en sortent pas”, a-t-il expliqué au micro d’Ici Vaucluse.
Ainsi, le premier produit vendu dès le mois de mai sera la cerise. Et d’ici à la fin de l’année, cinq autres produits s’ajouteront : la pomme, la carotte, l’ail, l’oignon et l’échalote. Depuis 2016, date du lancement de “C’est qui le patron?!”, déjà 16 millions de consommateurs ont été séduits.
Un vote (qui marche) pour changer positivement les choses #SoutienAuxProducteurs merci à tous #CerisesSolidaires #LePatronCestLeConso Votez ici 👉🏻 https://t.co/GNkNd2fX8T
RP @C_qui_le_Patron « Pour vous aider à répondre à ce questionnaire, voici le contexte et comment ça peut… pic.twitter.com/eBfW4winsi
— Nicolas Chabanne (@NicoChabanne) January 30, 2025
La surface mondiale consacrée au bio en hausse de 2,6 % en 2023
Des chiffres encourageants. Selon le dernier rapport de l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FIBL), la surface agricole biologique mondiale a augmenté de 2,6 % en 2023, soit 2,5 millions d’hectares. Ainsi, en 2023, 2,1 % de la surface agricole mondiale – soit 98,9 millions d’hectares – était cultivée en bio.
L’Océanie arrive en tête avec une surface agricole cultivée en bio de 53,2 millions d’hectares, loin devant l’Europe et ses 19,5 millions d’hectares, et l’Amérique latine et les Caraïbes (10,3 millions d’hectares). D’ailleurs, le marché bio mondial a également progressé pour atteindre 136,4 milliards d’euros.
La Colombie annule un contrat pétrolier aux États-Unis
Nocif pour l’environnement. Le président colombien Gustavo Petro a ordonné le 4 février à la compagnie pétrolière publique Ecopetrol d’abandonner des projets de fracturation hydraulique (“fracking”, NDLR) aux États-Unis, invoquant des préoccupations environnementales. Dans un discours télévisé, il a demandé que “cette opération soit vendue et que l’argent soit investi dans les énergies propres en Colombie”. Il a ajouté que le pays était d’ailleurs “contre la fracturation hydraulique, car la fracturation hydraulique est la mort de la nature et la mort de l’humanité”.
La veille, le lundi 3 février, l’entreprise Ecopetrol, contrôlée par le gouvernement colombien, avait déclaré qu’elle renouvellerait ses opérations avec Oxy, une entreprise pétrolière et gazière américaine, avec l’objectif d’ouvrir 91 nouveaux puits de pétrole pour un investissement de 880 millions de dollars.
En Nouvelle-Zélande, une montagne sacrée obtient le statut de personne
Un pas de plus. Le mont Taranaki, qui culmine à plus de 2 500 m d’altitude en Nouvelle-Zélande, a obtenu le statut de personne. Il devient ainsi le troisième élément naturel du pays à bénéficier des mêmes droits, devoirs et protections que les individus.
“La montagne a longtemps été un ancêtre honoré, une source de subsistance physique, culturelle et spirituelle, et un lieu de repos final”, a déclaré Paul Goldsmith, responsable des accords entre le gouvernement et les tribus maories, au Parlement. Ce projet de loi a été voté à l’unanimité par les 123 parlementaires.