Extraordinaire, puisque nous avons tous ensemble bénéficié d’un apprentissage grandeur nature qui préfigure au niveau d’un microcosme ce qui doit être fait dans toute l’Union européenne à une échelle macroscopique. Nous avons réussi à construire ensemble ce référentiel alors que nous ne parlions pas le même langage au démarrage. Les financiers, les ONG environnementales, les consultants, aucun de nous n’avaient la même base de discussion et les mêmes pratiques. Nous avons bâti des ponts d’abord pour nous comprendre et ensuite pour partager la même vision des définitions, des seuils à appliquer.
Comment expliquez-vous cet effet puissant du travail mené au sein du TEG ?
Par l’évolution du contexte politique. Au début, nous étions là pour justifier de la création d’une taxonomie. Aujourd’hui nos travaux servent à savoir comment elle va se mettre en place et ceux qui contestent l’idée même de son existence sont de moins en moins audibles.
L’ambition initiale était de définir le langage commun qui nous permettrait de quantifier et valoriser la part verte des fonds durables. Maintenant elle est beaucoup plus large. Non seulement les entreprises et les investisseurs devront utiliser le même référentiel mais la taxonomie est en qu