David Schwimmer, patron de la Bourse de Londres : une augmentation qui ne passe pas
De 5,1 millions de livres à 7,8 millions de livres. C’est la petite augmentation que le London stock exchange va accorder à son directeur général, David Schwimmer, afin que son salaire soit comparable à celui de ses homologues américains. Une décision qui a fortement déplu aux actionnaires de la Bourse de Londres, dont plus de 30% ont voté contre la résolution sur la rémunération du dirigeant, lors de l’assemblée générale du 1er mai. Le marché londonien montre en effet quelques signes de faiblesse. EY n’a recensé que 18 introductions en Bourse en 2024, soit le nombre le plus faible depuis au moins 2010, tandis que 88 entreprises décidaient de sortir de la cotation, citant notamment la difficulté d’attirer les investisseurs. La révolte des actionnaires, alimentée par le proxy ISS qui conseillait de voter contre la rémunération, ne remet pas en cause le salaire de David Schwimmer. Mais le conseil d’administration a déclaré qu’il "continuerait de dialoguer avec [les actionnaires] et examinera attentivement tout commentaire supplémentaire des actionnaires".
Le DG de Generali reconduit pour mener le rapprochement avec Natixis
La fronde actionnariale n’aura pas suffi. Le renouvellement du conseil d’administration de Generali a tourné en faveur de Philippe Donnet, l’actuel directeur général qui demandait un quatrième mandat. Les a