Le World Summit on Sustainable Development (WSSD) de Johannesburg s’est tenu en 2002, en Afrique du Sud. Ce sommet marquait une étape importante dans les efforts internationaux pour promouvoir le développement durable.
Contexte du sommet de Johannesburg
En 2002, dix ans après le Sommet de Rio, le Sommet mondial pour le développement durable de Johannesburg fait le bilan de son prédécesseur. Placé sous l’égide de l’ONU, il réunit les chefs d’État et de gouvernement, ainsi que les dirigeants d’entreprises et d’ONG pour débattre des enjeux économiques, sociaux et environnementaux actuels.
Les objectifs et thèmes principaux du sommet de Johannesburg
Orienté vers le développement durable, la finalité du Sommet mondial pour le développement durable réside dans la conception d’un plan d’action dans des domaines très divers : pauvreté, Droits de l’Homme, consommation, ou globalisation.
Le texte adopté par les états lors du sommet de la Terre met en évidence les mesures à prendre dans un avenir proche, dans les domaines suivants :
- Eau : Réduire le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable de moitié d’ici 2050, ainsi que le taux de maladies causées par l’insalubrité de l’eau. Dans ce but, élargir l’accès à l’eau et encourager une consommation rationnelle ; améliorer la gestion des bassins versants et réduire les fuites (notamment dans les grandes villes).
- Énergie : Faire en sorte que chacun ait accès à des ressources énergétiques non-polluantes et économiques. Pour cela, accroître l’utilisation des énergies vertes et celle des rendements énergétiques ; ne pas se voiler la face concernant le phénomène de surconsommation dans les pays industrialisés et développés (PID) ; supprimer les incitations fiscales et les subventions à l’énergie qui empêchent de concevoir des solutions nouvelles et prometteuses.
- Santé : Créer un environnement plus sain en suivant les conventions et les autres mesures prises pour réduire les déchets et prévenir l’utilisation de certaines substances chimiques. Continuer la recherche et le développement, en les axant notamment sur les maladies des pauvres, pour mieux cerner où agir. Et comment.
- Commerce : le plan prévoit de mettre fin aux subventions agricoles des pays du Nord, mais ne les supprime pas pour les États-Unis et l’Europe.
- Agriculture : Augmenter la productivité agricole et inhiber la déforestation, ainsi que le grignotage des prairies et des zones humides, car la majorité des terres agricoles subissent les effets de la dégradation des sols qui provoquent une grande diminution des rendements agricoles, alors que la démographie est croissante. Pour ce faire, mettre l’accent sur la recherche et le développement sera décisif.
- Biodiversité : Inverser la tendance d’appauvrissement et de disparition de la faune et de la flore. Pour cela, enrayer la pêche illégale et non-viable et les activités de déboisement, tout en aidant leurs acteurs à faire la transition vers des modes de subsistance plus viables à terme.
Les résultats du sommet de Johannesburg
Le sommet mondial pour le développement mondial a résulté dans l’adoption d’un cadre global pour promouvoir des actions concrètes dans le domaine du développement durable. Il y a également eu plus d’une centaine d’initiatives de collaboration entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile. Enfin, le sommet de Johannesburg a entraîné ses engagements sectoriels tels que la promotion des énergies renouvelables ou encore l’amélioration de la gestion des déchets.