Immobilier américain : le changement climatique menace de faire exploser le marché
Publié le 3 septembre 2024
Après la crise des subprimes en 2008, l’immobilier américain fera-t-il face à un nouveau krach dû au réchauffement climatique ? C’est ce qu’avance David Burt, un spécialiste américain de la finance qui avait anticipé (et parié sur) la bulle des prêts hypothécaires aux Etats-Unis lors de la dernière crise financière. Interviewé cet été par des médias américains, cet oracle des marchés estime aujourd’hui que les propriétaires immobiliers américains exposés aux risques extrêmes de feux de forêt ou d’inondations se trouvent en situation de sous-assurance pour une valeur de 28,7 milliards de dollars. Ce qui pourrait conduire à une perte de valorisation considérable de l’immobilier dans ces zones.
Le financier a créé en 2019 DeltaTerra, une société de recherche sur les enjeux de l’immobilier et du risque climatique qui conseille les investisseurs institutionnels sur la question. Selon lui, le renchérissement du coût de l’assurance, voire l’incapacité des compagnies d’assurance à fournir des polices dans ces régions, va faire baisser drastiquement le prix des habitations. Il prend l’exemple des régions concernées par le risque d’inondation. Les nouveaux tarifs des primes d’assurance mis en place par les autorités fédérales pourraient passer de 5 000 à 15 000 dollars par an, un surcoût que les acheteurs potentiels pourraient prendre en compte dans le prix d’acquisition, estime David Burt. Plus de 17 millions de
Le financier a créé en 2019 DeltaTerra, une société de recherche sur les enjeux de l’immobilier et du risque climatique qui conseille les investisseurs institutionnels sur la question. Selon lui, le renchérissement du coût de l’assurance, voire l’incapacité des compagnies d’assurance à fournir des polices dans ces régions, va faire baisser drastiquement le prix des habitations. Il prend l’exemple des régions concernées par le risque d’inondation. Les nouveaux tarifs des primes d’assurance mis en place par les autorités fédérales pourraient passer de 5 000 à 15 000 dollars par an, un surcoût que les acheteurs potentiels pourraient prendre en compte dans le prix d’acquisition, estime David Burt. Plus de 17 millions de
