Publié le 23 décembre 2019
Le fondateur de la société de conseil en vote française prévoit de se désengager du capital. Mais pas question pour Pierre-Henri Leroy de changer le modèle indépendant de sa société, au moment où le métier de "proxy" est attaqué.
Vous souhaitez vous désengager du capital de Proxinvest. Quelle solution allez-vous trouver ?

Il n’y a pas de grande urgence, mais nous avons un bon projet. C’est une opération consortiale qui permettra de développer notre puissance de feu sur la place de Paris. Cela nous permettra de toujours fournir nos conseils de vote, et de nous renforcer sur les questions climatiques et sociales. Nous avons, chez Proxinvest, une véritable expertise sur la gouvernance, nous pourrons donc marquer des points auprès des sociétés qui doivent être rappelées à l’ordre sur les questions environnementales. 


J’ai eu des propositions de grandes firmes, j’ai aussi reçu beaucoup d’appels de personnes qui voulaient préserver le modèle de Proxinvest. Je crois que nous allons arriver à une solution dans le courant du premier trimestre, via notre consortium ECGS (European Corporate Governance Service, consortium réunissant plusieurs proxys européens, NDR). Les modalités ne sont pas encore définies, mais l’alignement du capital entre Proxinvest, ECGS et Phitrust se réalise. Le tout pour un résultat dans lequel l’indépendance de Proxinvest sera préservée.

Le métier de conseil en vote est assez chahuté en ce moment, aux États-Unis la SEC veut encadrer plus fermement les proxys. Y’a-t-il un danger pour votre métier ?

Cela a déjà été le cas en France, où l’AMF a émis des recommandations pour que le proxy remette d’abord s

Découvrir l'intégralité de l'article

Ce contenu est réservé à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecter
Vous avez aussi la possibilité de l’acheter à l’unité.

Acheter l’article

Accédez au contenu de l’article en quelques clics.

S’abonner À partir de 250 €/an

Rejoignez la communauté Novethic en choisissant l’offre qui vous correspond.