Non. Le FASB (l’autorité des normes comptables aux États-Unis, NDR), par exemple, considère que cela ne fait pas partie de son mandat. Côté IASB (Bureau international des normes comptables), certains européens voudraient que la fondation IFRS travaille sur ces aspects-là.
La situation pour les normes financières n’est pas la même que celle des normes extra-financières, car dans le premier cas il y a une harmonisation réelle des marchés financiers, tandis que l’information extra-financière est très variable d’une juridiction à l’autre. Or l’Europe est en pointe sur la question, il serait donc logique que l’Europe soit pionnière pour cette normalisation.
Pensez-vous que l’Union européenne avancera sur les normes extra-financières ?Si on veut tirer un avantage compétitif de cette normalisation de l’information extra-financière, il faut aller vite. Et c’est possible, l’administration américaine étant plutôt réticente, et l’Europe faisant plutôt l’objet d’une pression positive. Le conseil européen a récemment déclaré vouloir développer un schéma européen de reporting et la Commission européenne l’a réaffirmé dans le Green Deal.
Les entreprises sont conscientes de l’importance de ces