Publié le 26 mars 2020
L’épidémie du coronavirus bouleverse les modèles économiques traditionnels. Pour Ladislas Smia, codirecteur de la recherche investissement responsable chez Mirova, cette crise renforce les thèses d’investissement liées au développement durable.
La crise sanitaire de la pandémie de coronavirus va-t-elle conduire à repenser l’économie ? 

Tout le monde en période de crise se dit que plus rien ne sera comme avant. Des tribunes apparaissent disant que la nature nous donne un dernier ultimatum, que le coronavirus donne une idée des crises que peut engendrer le changement climatique et la perte de biodiversité, etc. Je souhaite que ce soit le cas. Nous nous trouvons à une bifurcation dans le parcours de notre société. Mais rien n’est encore certain sur ce qui va se produire après la crise.


Après la crise financière de 2008, quelques ajustements ont été faits sur la réglementation des banques, mais on ne peut pas dire que l’économie ait été transformée. Est-ce que cette crise, qui arrive après une succession d’évènements traduisant les inégalités sociales (gilets jaunes, manifestations sociales dans plusieurs pays), va réussir à transformer l’économie ? Je l’espère.

Mais "le manque engendre l’excès". Je ne sais pas comment, après un ou deux mois de confinement, les gouvernements vont réagir, s’ils prendront des mesures rapides de court terme pour remédier aux urgences, ou s’ils penseront aussi sur le long terme. 

Pensez-vous que la finance durable en général est un bon rempart ?

C’est difficile de répondre à cette question, car il n’y a pas de définition commune de la finance durable. Fonds thématiques, fonds best in class, fo

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