L’effondrement de la biodiversité est l’épée de Damoclès du secteur agroalimentaire. Les cultures aggravant la destruction d’écosystèmes préservés sont depuis longtemps pointées du doigt, mais les tentatives de régulation restent trop timides. ONG et investisseurs se mobilisent pour engager un dialogue et faire cesser les pratiques les plus nocives, en attendant de trouver des solutions viables pour financer la protection des espaces naturels.

L’industrie agroalimentaire et la biodiversité

Typologie des acteurs, modes de productions, impacts économiques et financiers de la perte de la biodiversité… Novethic vous propose dans cette étude une analyse sectorielle de l’industrie agroalimentaire dans sa relation particulière avec la biodiversité. Grignotant le capital naturel dont elles dépendent, les grandes entreprises du secteur prétendent ignorer l’impact à long terme sur leur activité. Or les services gratuits rendus par la nature à l’homme ont une valeur estimée à plus de 100 000 milliards de dollars par an, l’endommager représente une perte directe sur notre économie en plus de l’impact environnemental.

Les risques et leviers d’action

La chaîne de valeur de l’agroalimentaire est concernée par l’exploitation des sols, la production de matières premières agricoles et leur transformation. Dans tous ces domaines, les modèles économiques actuels sont fragilisés et posent des risques protéiformes. Risques opérationnels, juridiques, réputationnels, de marché… Vous trouverez dans cette étude une analyse de ces différentes facettes et des outils de mesure d’impact actuellement en développement. De ces calculs de risques peuvent émerger des opportunités financières pour les entreprises et les investisseurs, mais cela nécessite en premier lieu leur identification.

Financer la protection de la biodiversité : les opportunités

Enfin, nous vous proposons une immersion dans une niche qui est en train d’émerger dans la finance durable : celle des produits financiers thématiques liés à la préservation ou la restauration de la biodiversité. Ils représentent pour le moment très peu d’encours et relèvent plutôt des démarches d’impact investing ; mais l’engagement des entreprises et des investisseurs pourrait prendre de l’ampleur. L’étude aborde aussi les analyses ESG qui commencent à mettre l’accent sur les risques et opportunités du secteur liés à la biodiversité, comme la forte hausse du chiffre d’affaires de l’alimentation bio.

90 %
Part de marché mondial que détiennent à elles seules les 4 grandes entreprises de l’agroalimentaire.
153 Mds €
Estimation de ce que représente l’activité pollinisatrice des insectes en 2005.
370 M €
Montant investi au capital des entreprises de l’Agtech en France entre 2016 et 2019.
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