En plus de la troisième version de la décision finale de la COP26 (voir ci-dessous), la présidence britannique a également publié ce matin les autres projets de texte concernant plus spécifiquement la finance, l'article 6 sur les marchés carbone et les règles de transparence et de reporting.
C’est une lettre déposée devant les bureaux des délégations à la COP26, au nom de tous les jeunes qui ne peuvent pas être dans les salles de négociations :
Signé la génération qui ne peut rien fait aujourd’hui mais qui subira les conséquences des décisions que vous prendrez.
A leaflet lying outside the national delegation offices at #COP26. pic.twitter.com/KuI2ttIFjz
— Frank Jordans (@wirereporter) November 12, 2021
La plénière retardée en raison de groupes de parole informels autour de l'UE à gauche et des Etats-Unis à droite afin de lever les blocages notamment sur les pertes et dommages #LossAndDamage et l'article 6 sur les marchés carbone #COP26 https://t.co/a2Q0Mcc4rC
— Concepcion Alvarez (@conce1) November 13, 2021
Well, couldn’t the EU, or at least some of its members or regions, do the same? It would help! Now is the moment! @TimmermansEU @phh_Henry @KhattabiZakia @alainmaron @SaleemulHuq #COP26 https://t.co/UUpG2CE7Qp
— Prof. Jean-Pascal van Ypersele (@JPvanYpersele) November 13, 2021
The ultimate#FossiloftheDay Awards go to...
— Climate Action Network International (CAN) (@CANIntl) November 12, 2021
Australia COLOSSAL FOSSIL for no ambition + fossil fuel expansion
US - 2nd for domestic coal, oil & gas
UK - 3rd for making #COP26 NOT "the most inclusive COP ever"
ALL: Ignored #LossandDamage financehttps://t.co/SL0ybtYZPA pic.twitter.com/XxLdQjEfzD
Tasneem Essop, directrice du Climate Action Network : "Le dernier projet de texte de la COP26 est une trahison claire par les nations riches - les États-Unis, l'UE et le Royaume-Uni - aux communautés vulnérables dans les pays pauvres. En bloquant la proposition de l'AOSIS et du G77+ Chine, représentant 6 milliards de personnes, sur la création d'un mécanisme de financement des pertes et dommages à Glasgow, les pays riches ont une fois de plus démontré leur manque total de solidarité et de responsabilité pour protéger ceux qui subissent les pires impacts climatiques. Nous exhortons les pays en développement à agir dans l'intérêt de leurs citoyens et à rester fermes face aux intimidateurs."
Saleemul Huq, directeur du Centre international pour le changement climatique et le développement (ICCCAD) : "Le texte de samedi de la COP26 sur les pertes et dommages est encore pire que le texte de vendredi. La présidence de la COP a été intimidée du jour au lendemain pour qu'elle abandonne la facilité de financement des pertes et dommages de Glasgow. Les paroles du Royaume-Uni envers les pays vulnérables se sont avérées totalement peu fiables."
Teresa Anderson, coordinatrice des politiques climatiques pour ActionAid International : "Le dernier texte de la COP26 est une gifle pour ceux qui font déjà face aux impacts dévastateurs de la crise climatique. Il ne fait toujours rien pour fournir un seul centime pour aider les communautés autochtones, les agriculteurs, les femmes et les filles à se remettre et à se reconstruire après les catastrophes climatiques. Il y avait d'énormes attentes pour que la COP26 soit le moment où le monde dira enfin - oui, nous sommes dans le même bateau. Mais les pays riches qui ont fait le plus pour provoquer la crise climatique tournent une fois de plus le dos aux communautés en première ligne dans les pays du Sud."
Extinction Rebellion protesters poured fake blood over themselves outside #COP26 as the 6pm deadline for talks to finish passed without an agreement - “It’s a visual representation of all the people who will die because of the inaction inside,” they said pic.twitter.com/5JtX9dsmIJ
— Jessica Murray (@JournoJess_) November 12, 2021
La fin de la #COP26Glasgow approche. Voici les images à retenir de ces deux semaines : @BorisJohnson qui pique un somme; bataille de projection sur le centre de conférences ; le genre et le climat à l'agenda ; le ministre des affaires étrangères de Tuvalu les pieds dans l'eau pic.twitter.com/7W93XTWNx4
— Concepcion Alvarez (@conce1) November 12, 2021
OK, #COP26, you're starting to move down the table now..... pic.twitter.com/o0L6l0g7dm
— CarbonReporter (@CarbonReporter) November 12, 2021
Sam Van den plas, directeur des politiques, Carbon Market Watch : "Au cours de cette dernière étape de la COP26, les États-Unis, le Brésil, le Japon et la présidence britannique cèdent à l'intérêt des combustibles fossiles pour permettre aux entreprises d'écologiser leur impact climatique et de se présenter comme neutres en carbone, même s'il n'y a aucune certitude que ces entreprises vont vraiment payer pour des réductions d'émissions supplémentaires. Les marchés volontaires du carbone et les compensations ne peuvent pas être utilisés comme excuse pour une véritable inaction climatique."
Catalina Gonda, Fundación Ambiente y Recursos Naturales : "Avec des centaines de lobbyistes des combustibles fossiles à la COP26, il n'est pas surprenant de voir comment les gouvernements approuvent les failles de l'Accord de Paris pour les aider à écologiser leur entreprise. Les règles de l'article 6 ne peuvent pas laisser la porte ouverte à des atteintes massives aux droits humains. L'accord actuel est inacceptable, les pays ne peuvent pas faire passer le profit de l'industrie des combustibles fossiles avant les gens et la planète."
Juan Pablo Osornio, chef de la délégation COP26 pour Greenpeace International: "Si les compensations sont une arnaque, le double comptage des réductions d'émissions est une gifle. Il est essentiel de combler les lacunes qui pourraient faire exploser l'accord de Paris."
La #COP28, ça va être... spécial https://t.co/XiWF2axiRq
— Matthieu ORPHELIN (@M_Orphelin) November 11, 2021
Les militants ont ensuite marché dans les couloirs de la SEC, qui accueille la COP26, en tenant un cordon rouge pour symboliser la limite de 1,5°C au-delà de laquelle nous ne pouvons pas aller sans faire face à de graves conséquences. Le cortège a rejoint plus de 1 000 personnes à l'extérieur du centre de conférence.In an unprecedented move - global civil society at #cop26 has come together to issue a People’s Declaration. This is what we expected from our Govts who refused to listen to us https://t.co/hg7J4R3uEB
— asad rehman (@chilledasad100) November 12, 2021
Delegates stage walk out at #COP26 pic.twitter.com/MPQgb9JkVa
— Elena Morresi (@elenaukc) November 12, 2021
Pierre Cannet, directeur du plaidoyer du WWF France : "Nous saluons la décision de la France en cette dernière ligne droite de rejoindre cette dynamique. Cela va lui permettre d'accélérer son calendrier de sortie des soutiens de projets gaziers et pétroliers à l'étranger. Nous appelons le gouvernement à concrétiser cet engagement dès le budget 2022 en cours de discussion."
Lorette Philippot, chargée de campagne Finance aux Amis de la Terre France : "Le gouvernement français cède enfin aux pressions de la diplomatie et de la société civile. C'est une victoire cruciale après des années de mobilisation contre les subventions dévastatrices pour le climat aux énergies fossiles à l'étranger. Le diable sera désormais dans les détails, et nous surveillerons attentivement la mise en œuvre de cette annonce. Nous attendons d'Emmanuel Macron qu'il prenne des décisions à très court terme et l'exhortons à refuser immédiatement et publiquement tout soutien au projet gazier de Total dans l'Arctique, actuellement à l'étude pour un financement."
Armelle Le Comte, responsable du plaidoyer sur le climat chez Oxfam France, a déclaré : "Enfin ! Il a fallu pas moins de deux ans à la France pour mettre en œuvre les engagements pris par Emmanuel Macron à l'ONU en septembre 2019. Face à la pression internationale croissante à la COP26, la France s'était complètement isolée et n'avait pas d'autre choix. Cette victoire a été rendue possible par la mobilisation active de la société civile depuis plusieurs années."
La lutte contre le dérèglement climatique implique de tourner la page des énergies fossiles.
— Barbara Pompili (@barbarapompili) November 12, 2021
J’annonce aujourd’hui à la #COP26 que la France rejoint l’accord mettant fin aux financements à l’étranger de projets d’exploitation d’énergies fossiles d’ici fin 2022.@AlokSharma_RDG pic.twitter.com/LBRaxp19dP
Lola Vallejo, directrice du programme climat de l'Iddri : "Ce texte représente une avancée par rapport à la version précédente. Point crucial : il maintient l'invitation à toutes les parties à soumettre des plans et trajectoires pour 2030 plus ambitieux, pour une transition juste vers le zéro net l'année prochaine, ainsi que des références à la suppression progressive des subventions au charbon et aux combustibles fossiles. Pour la première fois, il crée également un nouveau processus pour définir la façon d’améliorer le financement des pertes et préjudices, et confirme l'objectif de doubler le financement de l'adaptation. Cependant, ces progrès sont éclipsés par la simple mention du 'profond regret' d'avoir raté l'objectif des 100 milliards de dollars et le manque de clarté pour définir un nouvel objectif quantifié post-2025."
Helen Mountford, vice-présidente pour le climat et l'économie au WRI : "Notre jugement global est que le texte n'est pas mauvais. Nous avons fait des progrès en termes d'équilibre. Certains éléments semblent avoir été renforcés, en particulier sur l'adaptation, le financement et les pertes et dommages, ce qui était vraiment nécessaire. Mais sur les 100 milliards de dollars [promis] à partir de 2020 chaque année, il n'y a toujours aucune référence pour combler le déficit puisque nous savons que les pays n'ont pas atteint cet objectif en 2020 et 2021."
Jennifer Morgan, la directrice exécutive de Greenpeace International : "Cela pourrait être mieux, cela devrait être mieux, et il nous reste un jour pour le rendre bien meilleur. À l'heure actuelle, les empreintes des intérêts des combustibles fossiles sont toujours dans le texte et ce n'est pas l'accord décisif que les gens espéraient à Glasgow. La présidence britannique doit se battre bec et ongles pour conserver les éléments les plus ambitieux de l'accord."
Tracy Carty, chef de la délégation d'Oxfam à la COP26 : "Il manque encore certains éléments essentiels. Le plus flagrant est l'absence de toute mention du plan de financement des pertes et dommages qui a été proposé hier soir par le groupe des pays en développement du G77. 'Reconnaître' les pertes et les dommages ne ramènera pas les maisons submergées, les champs empoisonnés et les êtres chers perdus. Les pays riches doivent cesser de bloquer les progrès et s'engager à faire quelque chose à ce sujet."
Alors que la COP26 doit officiellement se terminer aujourd’hui, la présidence britannique a publié tôt ce matin une nouvelle version du projet de texte avec encore des paragraphes vides notamment sur le cadre de transparence et de reporting, sur le Rulebook de l’Accord de Paris et sur un nouvel objectif de financement post-2025. Ce qui laisse présager que les négociations vont jouer les prolongations ce week-end. Voici ce qu’il faut retenir de cette nouvelle version :
"Il s'agit actuellement d'un document très déséquilibré. D'un côté de la balance, il y a beaucoup de choses sur le processus d'accélération des réductions d'émissions. Mais sur les demandes clés des pays vulnérables, il y a très peu. Aider ces pays à s'adapter aux impacts climatiques et à faire face aux pertes et dommages permanents est très flou et vague. La date limite pour les 100 milliards de dollars promis depuis longtemps de financement climatique des pays riches n'est même pas mentionnée. C'est une demande spécifique des pays pauvres" a réagi Mohamed Adow, directeur du Powershift Africa.
"Comme toujours, ce n'est pas ce que dit le texte qui est important mais ce qu'il ne dit pas. Il y a toujours un manque flagrant sur tous les aspects financiers de l'accord. Outre les finances, il n'y a également aucune mention des négociations sur la transparence, les marchés du carbone, les pertes et les dommages, et il sera crucial de les traiter plus tard cette semaine" a déclaré Agnes Hall, porte-parole de 350.org.
"Le texte échoue sur les demandes clés des pays les plus vulnérables. Il n'y a aucune action pour garder de manière significative l’objectif 1,5°C à portée de main et accélérer l'adaptation" réagit l'ancien président des Maldives Mohamed Nasheed. "Il n'y a aucune excuse pour que les 100 milliards de dollars de financement climatique ne soient pas déjà atteints en 2022, étant donné que les pays riches n'ont pas atteint l'objectif jusqu'à présent. La référence textuelle à 2023 est inacceptable. La COP doit également prendre des mesures pratiques pour explorer des options de financement concrètes pour les pertes et dommages."
"Exhorter, appeler, encourager et inviter ne forment pas partie du langage décisif dont ce moment a besoin. Il nous reste peu de temps pour bien faire les choses et envoyer un message clair à nos enfants, et aux communautés les plus vulnérables, que nous les entendons et que les prenons cette crise au sérieux" a déclaré Aubrey Webson, ambassadeur d'Antigua-et-Barbuda.
Many countries undercount their greenhouse gas emissions in reports to the U.N., a Washington Post investigation of 196 country reports found.
— The Washington Post (@washingtonpost) November 8, 2021
There is a giant gap between what nations declare their emissions are versus the greenhouse gases they release. https://t.co/sAKAxpP4kS
Les ONG mais aussi certains dirigeants, comme le président mexicain, n’ont de cesse de dénoncer le "greenwashing" qui règne à la COP26. Greta Thunberg a ainsi ironisé au sujet de la compensation carbone. La militante suédoise a promis de "passer à zéro gros mot et langage grossier sur internet." "Dans l’éventualité où je devrais dire quelque chose d’inapproprié, je m’engage à compenser en disant quelque chose de gentil" a-t-elle ajouté. Elle fait évidemment référence aux promesses des pays de cesser leurs émissions de CO2, qui la plupart du temps continuent à en émettre mais se donnent bonne conscience avec des compensations. Une affiche d’un parisien promettant d’arrêter l’alcool en 2050 fustige aussi les engagements à 2050, les crédits carbone et le captage et stockage de CO2.Greenwashing is the new climate denial. We need to be honest and truthful to make these commitments a reality. Let’s move from net-zero to true-zero.
— Laurence Tubiana (@LaurenceTubiana) November 3, 2021
Great discussion with @jrockstrom & @andykarsner at the @nytimes Climate Hub on #COP26 pic.twitter.com/doL5z6tdln
Ce graphique du World Resources Institute liste les engagements de neutralité carbone pris par les États et l’échéance à laquelle il compte l’atteindre. Il montre aussi les pays qui ont traduit cet objectif dans la loi ou dans leurs politiques et ceux qui ne l’ont pas encore fait. La Russie, l’Arabie saoudite, la Chine ou encore l’Inde font partie du second groupe.Al-cool26 : un homme annonce qu’il arrêtera l’alcool en 2050 ! pic.twitter.com/ht65liOpWU
— Christian BERNARD (@christian300658) November 8, 2021
De retour à la #COP26 pour une semaine de négociations.
— Barbara Pompili (@barbarapompili) November 8, 2021
À Glasgow, l’esprit de l’Accord de Paris est toujours là. De nouveaux engagements ont été pris. Ce n’était pas gagné d’avance.
Ils doivent désormais s’accompagner de preuves de crédibilité et d’actions concrètes d’ici 2030 pic.twitter.com/ja3DoJcVWw
Former US Preesident, Barack Obama addresses the climate change summit and urges all countries to work together for the same ultimate goal.
— Sky News (@SkyNews) November 8, 2021
Follow #COP26 live: https://t.co/9yuQE7Jsju pic.twitter.com/nBYG8USK4R
Bonjour à toute et à tous ! Pour @Novethic, je couvre à Paris la Journée mondiale pour la justice climatique, en lien avec la #COP26 à #Glasgow. Suivez mon live-tweet dès à présent #MarcheClimatpic.twitter.com/vlaEeks7Se
— Mathieu Viviani (@MathieuViviani) November 6, 2021
“Many are asking what it’ll take for people in power to wake up. But let’s be clear - they’re already awake. They know exactly what they’re doing. They know exactly what priceless values they’re sacrificing to maintain business as usual.”
— Greta Thunberg (@GretaThunberg) November 5, 2021
My speech from today’s march in Glasgow. https://t.co/iw2oGYQk0a
#Environnement | Six jours après le lancement de la #COP26, retrouvez les 5 infos qu'il ne fallait pas manquerpic.twitter.com/oAuWcuF9Fg
— Novethic (@Novethic) November 5, 2021
Our @MearnsColin has captured the crowd at the Fridays for Future rally in Glasgow. #COP26
— Glasgow Times (@Glasgow_Times) November 5, 2021
READ MORE of our updates via @awhyte2_ and @_mitchellnicolehttps://t.co/mLOq7ijEte pic.twitter.com/sMlgiXq9RI
We are dying and sinking. But Global leader is sleeping and making nonsense pledge. Event their are not honoring their own pledges.
— Fridays For Future Bangladesh (@FFFinBD) November 5, 2021
No more blah, blah, Blah COP. Act Now or Never! #ClimateStrike Satkhira#COP26 #nomoreemptypromises @GretaThunberg pic.twitter.com/LquERWuEHr
Et le #FossilOfTheDay de la #COP26 est décerné à... LA FRANCE
— Réseau Action Climat (@RACFrance) November 4, 2021
Une 2nde place bien méritée pour pousser le gaz fossile et le nucléaire comme énergies "vertes" dans la taxonomie européenne en pleine COP.
Notre réactionhttps://t.co/BvjzGj42Sg pic.twitter.com/Y8k7AaCqFC
"This is greenwashing!" @GretaThunberg and Jennifer Morgan interrupt and challenge Shell, BP and the big banks' #COP26 carbon offsetting panel.
— Fridays For Future Uganda (@Fridays4FutureU) November 4, 2021
Carbon offsetting is a way for polluters to avoid real emissions cuts, avoid real climate action!"
Via Green Peace pic.twitter.com/N2W3MERXGS
Le rapport était d’autant plus attendu qu’il tombait en plein pendant la COP26. Comme chaque année, le groupe international de chercheurs du Global Carbon Project (GCP) a publié son bilan des émissions mondiales de CO2 de l’année précédente et ses projections pour l’année en cours. Les conclusions ne sont pas bonnes. D’une part, si une chute de 5,4 % des émissions de CO2 a été observée en 2020 du fait de la pandémie, c’est moins que ce qui avait été estimé dans le rapport précédent (7 %). D’autre part, d’après les calculs du consortium, les émissions mondiales devraient connaître une hausse de 4,9 % cette année, de quoi se rapprocher des niveaux record pré-pandémie, alors même que les transports aérien et routier, parmi les plus gros émetteurs, ne sont pas revenus à la normale. "Le rebond a été encore plus fort que je ne pensais", réagit Glen Peters auteur de l'étude. Un rebond lié à l’explosion de la demande en énergie supportée par les énergies fossiles, et notamment le charbon. La crise du Covid n'aura été qu'une parenthèse pour le climat, laissant de moins en moins de temps pour contrer le réchauffement climatique.
#COP26 progress today sounds encouraging. But we can’t forget the big player – stop setting fire to fossil fuel! Let’s hope no one gets distracted from that task by progress on other (really important) fronts pic.twitter.com/yTEWSQPGTI
— Chris Jones (@chrisd_jones) November 2, 2021
It’s beyond a joke - the #COP26 venue has now reached capacity. It’s like trying to get into a late night club - ‘sorry mate, it’s full’ ‘one in, one out’. The UK Govt should reimburse all the 1000s of people who paid ££ to come to Glasgow & sit in hotel rooms. pic.twitter.com/qB34JeKIxJ
— asad rehman (@chilledasad100) November 2, 2021
#Environnement | La #COP26 a ouvert ses portes dimanche. Novethic fait le point sur les grosses infos à retenir de cet évènement crucial pour la lutte contre le changement climatiquepic.twitter.com/cxnFDggfsr
— Novethic (@Novethic) November 2, 2021
Il faut avoir un enthousiasme lucide sur la #COP26.
— Barbara Pompili (@barbarapompili) November 3, 2021
D’un côté, des accords sont déjà annoncés sur la réduction du méthane, la déforestation, le charbon.
De l’autre, les grands émetteurs doivent s'engager davantage pour que ce sommet réussisse.
Restons déterminés. pic.twitter.com/seCyYctWnD
“Betrayal.
— Greta Thunberg (@GretaThunberg) November 1, 2021
That's how young people around the world are describing our governments' failure to cut carbon emissions. And it's no surprise.”
Almost one million signatures now! Sign here:https://t.co/MJTQHx4FH0
Pas de nouvelle annonce dans le discours d'@EmmanuelMacron. Semble vouloir reporter les efforts supplémentaires à faire sur les autres pays riches, la FR et l'UE étant pour lui "déjà au RV". Pourtant, nous pouvons et devons nous aussi faire beaucoup plus ! #COP26 #climat pic.twitter.com/JWsfkaGDHU
— Matthieu ORPHELIN (@M_Orphelin) November 1, 2021
Premier jour de la #COP26 : @AnvCop21 dénonce le double discours d'@EmmanuelMacron et rappelle que la France n'est toujours pas à la hauteur de l'urgence climatique !
— Alternatiba (@Alternatiba_) November 1, 2021
Stop au blabla, des actes ! #MacronGuilty https://t.co/QKfJ2AFHKc
A l'entrée du Scottish Event Campus, où se déroule la #COP26, c'est la folie. Des centaines de personnes font la queue pour pouvoir rentrer. En tout, 45 000 personnes (ONG, journalistes, délégations) sont attendues. @libe pic.twitter.com/qtJ46f8hfx
— Nina Guérineau de Lamérie (@ninaguerineau) November 1, 2021
All trains to Glasgow suspended due to weather-related event - hundreds of delegates to a climate conference stuck in Euston because UK's infrastructure just isn't resilient to climate change... @COP26 @AvantiWestCoast pic.twitter.com/1GnP5WiCWI
— Cecilia Keating (@cecilia_keating) October 31, 2021
„Success is entirely possible.“
— UN Climate Change (@UNFCCC) October 31, 2021
UN Climate Change Executive Secretary Patricia Espinosa at the #COP26 opening. pic.twitter.com/FMTLo8Wk7S
It was great to travel to #COP26 aboard the #climatetrain / #trainduclimat with @IPCC_CH colleagues @valmasdel @leitzell @SoBrgr @MelichatGo, and many other climate scientists and activists! Do I dare to see a positive sign in this beautiful rainbow we saw on the way? pic.twitter.com/WYDaZyBNcA
— Prof Sonia I. Seneviratne (@SISeneviratne) October 30, 2021
Finally in Glasgow for the #COP26! And thank you for the very warm welcome…pic.twitter.com/mK4vl7iTM1
— Greta Thunberg (@GretaThunberg) October 30, 2021
Les dirigeants du G20 ont entamé samedi à Rome une réunion de deux jours dont l'un des enjeux sera de tenter d'arriver à des engagements clairs pour le climat, juste avant la COP26 à Glasgow, en Ecosse. "Nous devons être plus ambitieux" sur le climat, a ainsi affirmé le président du Conseil européen Charles Michel. "Sur tous nos objectifs climatiques, nous avons du chemin à faire et nous devons accélérer l'allure", a encore répété la veille le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, en pointant la "responsabilité particulière" des pays du G20, qui représentent la plus grosse partie des émissions mondiales. "Nous avons encore le temps de remettre les choses sur le bon chemin et cette réunion du G20 est l'occasion de faire cela", a-t-il insisté.
Le chef du gouvernement italien Mario Draghi avait plaidé début octobre pour "un engagement du G20 sur la nécessité de limiter la hausse des températures à 1,5 degré", l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris. "Nous n'allons pas stopper le réchauffement climatique à Rome ou à cette réunion de la COP", a reconnu le Premier ministre britannique, Boris Johnson, dans l'avion l'amenant dans la capitale italienne. "Le plus que nous pouvons espérer, c'est ralentir l'augmentation" des températures.
Dans ce contexte, jusqu'à quel point les leaders des grandes économies mondiales sont-ils prêts à s'engager pour abandonner le charbon ? Boris Johnson a encore dit avoir insisté sur "le potentiel de sortir du charbon" lors d'une conversation téléphonique vendredi avec le président chinois Xi Jinping qui, comme son homologue russe Vladimir Poutine, ne participera au G20 que par visioconférence. Pékin a montré un signe d'inflexion en promettant en septembre de cesser de construire des centrales au charbon à l'étranger. Mais la Chine, et avec elle beaucoup de pays émergents, dépend encore énormément de cette énergie fossile très émettrice de CO2, notamment pour faire tourner ses centrales électriques dans le contexte actuel de crise énergétique.
#Environnement | On y est : la #COP26 démarre ce dimanche à Glasgow. Pour ne pas passer à côté de cet événement crucial pour le climat, @conce1, notre cheffe de rubrique Transition écologique, vous explique en moins de deux minutes ses objectifs et ses enjeuxpic.twitter.com/YjErCWeIfC
— Novethic (@Novethic) October 29, 2021
#Happening devant la Bourse des #ONG contre @TotalEnergies qui connaissait les conséquences néfastes de ses activités pétrolières et gazières depuis 50 ans@350France @attac_fr @amisdelaterre https://t.co/B7dmdDdznI pic.twitter.com/0RcRBXbwCg
— Mathilde Golla (@Mathgolla) October 29, 2021
China has just summitted new climate targets to the UN climate body – the headline targets are a step up from the 2015 submission but not new – these are the same numbers that President Xi announced during the climate action summit hosted by @AlokSharma_RDG last year. pic.twitter.com/GLTDBAzSQ5
— Byford Tsang (@byfordt) October 28, 2021
Joe “Biden n’a toujours pas obtenu l’accord crucial sur le climat qu’il souhaitait avant la COP26”, écrit Bloomberg. Une course effrénée était en cours hier au Congrès américain pour trouver un accord sur les réformes du président américain. https://t.co/xHKZTQrtwh
— Courrier inter (@courrierinter) October 28, 2021
Comment retisser nos liens avec la nature ?
— France 5 (@France5tv) October 27, 2021
Les réponses dans « La Grande Librairie » avec Richard Powers, @cdion , Jean-Christophe Rufin et Catherine Meurisse. Rendez-vous ce soir à 20.55 ! pic.twitter.com/q2XUwLCcJL
L’institut Rexecode a évalué la politique budgétaire au regard de l’impact sur les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Et il apparaît que la France pourrait presque atteindre ses objectifs climatiques à 2030. On arriverait en effet à un total d’émissions de 321 millions de tonnes équivalent CO2 (teqCO2), contre 310 millions prévu dans la feuille de route française. Soit un dépassement de 3%. Mais pour y arriver, il faut remplir plusieurs conditions. Les experts tablent sur une croissance molle, à 0,9% à partir de 2022, contre 1,35% prévu par le gouvernement. En outre, il faudrait que les mesures pour le climat du plan de relance soient prolongées jusqu’à la fin de la décennie – elles représenteraient ainsi une réduction de 12 millions de teqCO2. La loi climat participe aussi de l’effort à hauteur de 4 millions de teqCO2. Enfin, le plan d’investissement France 2030 permettrait d’éliminer entre 5 et 6 millions de teqCO2 supplémentaires. Rexecode note que pour combler l’écart restant, il faut "développer des alternatives aux crédits publics par des mesures d’orientation de l’épargne privée vers l’investissement productif, afin d’accélérer davantage encore le découplage entre croissance économique et émissions de gaz à effet de serre".
One week before #COP26, we were still on track for a catastrophic global temperature rise of around 2.7 degrees Celsius.
— António Guterres (@antonioguterres) October 26, 2021
Scientists are clear on the facts.
Leaders need to be just as clear in their plans to avoid climate catastrophe. pic.twitter.com/EpGuuOd4YL
Cop26 climate deal will be harder than Paris accord, admits Sharma https://t.co/yVWiey9XIp
— Guardian Environment (@guardianeco) October 23, 2021
Laurent Fabius, président de la COP21 en 2015 : "Les Etats doivent désormais passer à l'action" https://t.co/H06u4RSNTt pic.twitter.com/FcX3gA9iyg
— Le JDD (@leJDD) October 23, 2021