Le 1er Juin 2017, Donald Trump - Président des États-Unis - annonçait le retrait de Washington de l’Accord de Paris. Par la suite, 125 villes, 9 États, 902 entreprises et 183 universités ont décidé de poursuivre les promesses de réduction des émissions établies par l’Accord de Paris en formant l’initiative « We Are Still In ».
À eux seuls, ils représentaient 120 millions d’Américains et près de 6 200 milliards de dollars. On y trouvait de grands noms tels que Amazon, Apple, Danone, Facebook, Google, Microsoft, Yahoo ou encore EDF. Ils sont tous d’accord sur le fait que l’accélération de la transition énergétique des États-Unis est une opportunité et non pas une contrainte. Leur projet avait visé à réduire les émissions de CO2 de 26 à 28 % en 2025 par rapport à 2005.
Le mouvement s'est engagé au côté de l'élection de Joe Biden, qui a ramené les États-Unis dans l'Accord de Paris en janvier 2021 lors de sa prise de fonction à al Maison blanche.
Ce terme anglo-saxon intraduisible signifie littéralement "souffler dans le sifflet". Il recouvre tous les modes de dénonciation par les salariés des pratiques délictueuses au sein de leur entreprise. Aux Etats-Unis, pour faciliter le whistleblowing et tenter de prévenir des scandales comme celui d'Enron, la loi Sarbanes Oaxley sur la transparence financière recommande la mise en œuvre de procédures d'alerte en interne. Certaines multinationales ont mis en place des numéros verts qui offrent la possibilité de dénoncer corruptions et malversations, sous couvert d'anonymat . La Grande Bretagne est le seul pays à avoir mis en place une loi pour protéger les auteurs de whistleblowing.
Le WBCSD – Conseil Mondial des Entreprises pour le Développement Durable en français – est une association composée des plus grandes entreprises internationales. L’objectif est de partager des expériences et performances dans le domaine du Développement Durable au sein de groupes de travail par thématiques telles que l’énergie, la nutrition, la mobilité…
Ses membres cherchent des solutions et contribuent à la diminution de la pauvreté, à la paix et à l’égalité, à la croissance et à la protection de l’environnement. Ils s’appuient sur trois piliers : la croissance économique, l’équilibre écologique et le progrès social. Les missions du WBCSD sont de participer aux politiques de développement, augmenter la contribution des entreprises au progrès durable, promouvoir le développement durable dans le monde professionnel, aider les nations pour un futur durable.
La gouvernance de l’association change régulièrement : le président est un dirigeant d’une des entreprises et un conseil rassemble des membres importants de celles-ci. Créé en 1995 à la suite de la fusion du BCSD et du Conseil Mondial de l’Industrie pour l’Environnement, le WBCSD siège à Genève et possède deux bureaux extérieurs à New-York et New Delhi. Les presque 200 entreprises membres couvrent 20 secteurs d’activité et viennent de plus de 35 pays différents. Bien qu’association, son rôle et son travail sont reconnus par les ONG.
Word Weather Attribution est une initiative internationale destinée à analyser l'influence du changement climatique sur les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les tempêtes, les grandes précipitations, les vagues de froid ou de chaleur ou encore les sécheresses. Associant plusieurs acteurs européens dont le laboratoire des sciences du climat et de l'environnement (LSCE) en France, le consortium scientifique du WWA travaille en collaboration avec les médias pour influencer les stratégies d'adaptation au changement climatique. Les évaluations du WWA fournissent ainsi aux décideurs politiques comme au grand public des réponses quant au rôle précis du réchauffement climatique et des émissions de GES dans la survenance de catastrophes naturelles, afin de mieux les prévenir.
Le Fonds mondial pour la nature, plus connu sous son acronyme de WWF (World Wide Fund for Nature), est l’une des principales ONG environnementales internationales. Elle fut créée entre autres par le biologiste Julian Huxley et le directeur général de The Nature Conservancy de l’époque, Max Nicholson.
L’idée maîtresse du WWF se résume dans son slogan : « Construire un avenir dans lequel les gens vivront en harmonie avec la nature ». Il intervient sur des thèmes variés, avec une perspective centrée sur sept enjeux environnementaux : vie sauvage, forêts, océans, accès à l’eau potable, climat & énergie, nourriture, biodiversité. Il y ajoute trois facteurs transversaux qu’il juge déterminants : la finance, les marchés, et la gouvernance. Influente et très institutionnalisée, l’organisation est représentée au sein d’organismes internationaux et mène des campagnes de mobilisation en parallèle de collaborations et de lobbying auprès de plusieurs instances. Elle dispose d’un bureau de plaidoyer auprès de l’Union Européenne à Bruxelles, près de la Commission.
Domicilié à Gland dans le comté de Vaud, en Suisse, le WWF se réclame d’un soutien de près de six millions de personnes à travers plus de cent pays, et emploie six mille salariés. À la différence d’autres ONG comme par exemple Greenpeace (cette dernière est toutefois financée, dans certains pays, par des Fondations), le WWF noue des partenariats avec des acteurs publics mais aussi les entreprises, et bénéficie notamment de financements de ces dernières (telles Apple, HSBC, Coca-Cola et IKEA en 2016). L’ONG affiche trois types de partenariats avec les entreprises : pour la mise en place de pratiques durables dans les affaires économiques ; en faveur de la prise de conscience et à des fins de communication ; des partenariats philanthropiques. En 2016, date de son dernier rapport disponible, son financement se chiffrait à 707 millions d’euros.