Le jet-stream, ou courant-jet en français, est un courant d’air particulièrement rapide de plusieurs centaines de kilomètres de large, et de plusieurs kilomètres d’épaisseur. Il se trouve généralement à 10/15 kilomètres d’altitude et souffle d’ouest en est en suivant la rotation de la planète. La vitesse à l’intérieur de courant est d’environ 200 à 300 km/h, atteignant parfois des pointes à 400 km/h. Ce courant permet aux avions l’empruntant de circuler plus vite s’ils suivent le sens du courant.
Il existe actuellement deux principaux jet-streams :
Le jet-stream doit son origine à un fort contraste de température. Quand l’air chaud d’origine tropicale et l’air froid d’origine polaire se rencontrent, ils forcent l’air à s’écouler de manière horizontale. Ainsi, cet air en déplacement prend de la vitesse à cause de la rotation terrestre et forme un jet-stream. La vitesse du jet-stream varie en fonction du contraste entre l’air chaud et l’air froid qui se rencontrent.
Les météorologues se servent du jet-stream afin de prévoir la formation des dépressions sur les lieux de rencontre des deux types d’air et les changements climatiques. En fonction de la position du jet-stream, les météorologues peuvent prévoir le déplacement et la force d’une dépression.
Le Jour du Dépassement est un indice devenu emblématique qui illustre la date où, chaque année, l’humanité a consommé plus de ressources que la planète ne peut en régénérer en un an. Il est calculé chaque année par l’ONG Global Footprint Network en collaboration avec le WWF, et propose une mise en perspective depuis 1969.
En 2019, l’Union Européenne aurait consommé ses ressources annuelles dès le 10 mai : les 7% de la population mondiale qu’elle représente consomment 20% de la biocapacité terrestre. Elle comprend toutefois de fortes disparités entre ses États-membres. Le Jour du dépassement mondial est quant à lui atteint dès le 1er août – contre le 24 décembre en 1971. Chaque année, la population mondiale consommerait ainsi l’équivalent d’1,75 planète Terre. Pour la France, ce jour était fixé au 5 mai en 2018, impliquant donc que si l’humanité consommait autant que les Français, il lui faudrait l’équivalent de 2,9 Terre.
Au-delà des ressources, la question climatique y est centrale. Le WWF souligne que « cela marque également le moment où nos émissions de gaz à effet de serre auront été plus importantes que ce que nos océans et nos forêts ne peuvent absorber ».
Traduit en français sous le vocable de malbouffe, la junk food est une mode alimentaire qui vient des États-Unis. Elle se caractérise principalement par sa richesse calorifique pourtant dépourvue des nutriments essentiels à une alimentation saine et équilibrée (vitamines, protéines, sels minéraux) nécessaire au bon fonctionnement de l’organisme. Un repas de junk food est surchargé en lipides et en sucres. Il perturbe également le bon fonctionnement du cerveau et la perception de la réalité.
Sur le plan sanitaire, une étude récente a souligné que la malbouffe entraînerait 11 millions de morts annuels et qu’ « un régime alimentaire malsain est un risque plus important que l’alcool, le tabac, les rapports sexuels non protégés et la drogue réunis ». Les principales maladies liées à ce mode de consommation sont les cancers, l’obésité, le diabète et les maladies cardio-vasculaires. Ce mode d’alimentation est dangereux tant pour la planète que pour les individus, qui peuvent paradoxalement se trouver dans un même temps en surpoids et en sous-nutrition. L’étude pointe par ailleurs le lien qu’entretiennent ces deux éléments avec le changement climatique : la sédentarité qui découle d’une surconsommation de la voiture génère jusqu’à 25% des émissions de gaz à effet de serre (GES).