Publié le 28 mai 2018
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Taxi volant, robot désherbeur, gazinière autonome… Cinq projets responsables à retenir du salon Viva Tech
Paris était ce week-end la capitale des startups et des nouvelles technologies grâce à la troisième édition du salon Viva Tech. Plusieurs entreprises ont marqué le grand public par leurs projets responsables censés améliorer le monde de demain. C'est le cas des robots désherbeurs pour remplacer le glyphosate, des Sea Bubbles, des taxis volants pour désengorger les capitales, ou encore de cette gazinière qui fonctionne avec les déchets ménagers.
@Élysée
1. Les Sea Bubbles, les taxis volants écolo
On ne les présente (presque) plus. Les Sea Bubbles, inventés par le skipper Alain Thébaut, ont fait leur show au salon Viva Tech cette année. L’objectif de ces taxis volants est clair : "zéro émission de CO2, zéro bruit et zéro vague". Propulsés grâce à deux moteurs électriques, les engins survolent littéralement l’eau. À terme, les Sea Bubbles participeraient à désengorger les grandes villes, comme Paris, des bouchons. Après avoir rencontré quelques difficultés administratives, les essais de ces voitures volantes du futur ont repris sur la Seine le 20 juin.
2. Des robots désherbeurs pour remplacer le glyphosate
Ce sont des troupeaux de petits robots équipés de panneaux solaires sur le dos qui zigzaguent entre les vignes. Créés par l’entreprise Vitirover ils "préservent l’environnement en permettant de contrôler précisément l’enherbement sans recours au glyphosate", assure la startup. Leur petite taille leur permet d’être très précis et d’aller au plus près des zones à désherber. Une solution économique pour les vignerons puisqu’il n’y a pas de consommation de gasoil ou d’essence mais aussi écologique puisque la légèreté des robots permet d’éviter le tassement des sols et surtout leur utilisation évite l’emploi de pesticides.
3. Des petits filtres sur vos vitres pour créer de l’énergie
Ce sont des panneaux photovoltaïques hyper simples d’utilisation. À tel point qu’ils pourraient être accueillis sur des écrans d’ordinateur, de téléphones, sur les vitres des voitures ou des fenêtres… Ces films adhésifs, créés par Sunpartner Technologies, peuvent capter l’énergie solaire et la convertir en électricité très rapidement. "Nous avons réussi à miniaturiser les technologies solaires pour les rendre invisibles à l’œil nu", raconte aux Echos le fondateur de l’entreprise, Ludovic Deblois. "Notre technologie évite de mettre des câblages dans les bâtiments et dans les voitures, donc on réduit les coûts et on agit pour l’environnement. Avec nos films photovoltaïques, nous rendons tous les objets connectés autonomes".
4. Une gazinière qui fonctionne avec les déchets ménagers
Et si vos déchets organiques vous permettez de faire cuire vos plats ? C’est l’idée de la startup israélienne Homebiogaz. L’entreprise a créé un réacteur en deux parties à installer au soleil pour favoriser la méthanisation. Une première dans laquelle les consommateurs vont jeter directement leurs produits alimentaires destinés à la poubelle. Ces derniers vont fermenter et produire du gaz qui va monter dans la partie la plus haute de l’installation et pouvoir ainsi être envoyé à la gazinière de la maison via un tuyau. Les concepteurs estiment qu’avec 1 kilogramme de déchets alimentaires, cette machine peut produire environ 200 litres de gaz, soit une à trois heures de cuisson. Le réacteur peut également produire du liquide servant d’engrais naturel.
5. Un fauteuil roulant qui permet de se lever
Fini les vieux fauteuils roulants encombrants et difficilement maniables. Voici Gyrolift, un fauteuil qui permet de se déplacer en position assise ou debout "permettant ainsi d’améliorer la circulation sanguine, la consolidation des os, les fonctions de transit… ", explique l’entreprise à l’origine de cette innovation. Ce fauteuil nouvelle génération peut parcourir en toute autonomie jusqu’à 30 km, grimper des côtes de 20 degrés et atteindre une vitesse maximum de 10 km/h. "Le système de robot de Gyrolift parvient à rééquilibrer les mouvements de la personne qui veut donner une impulsion pour avancer, mais ne peut pas forcément se servir de ses jambes et le fait pour elle tout en restant stable", explique à LCI Lambert Trenoras, fondateur de l’engin qui est aujourd’hui en cours d’industrialisation.
Marina Fabre @fabre_marina