Publié le 30 octobre 2018
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Bonbons, maquillage, costume : un frisson écolo pour Halloween
Vous voulez vous faire peur pour Halloween ? Pour cela, il suffit de regarder la liste des produits qui composent la plupart des bonbons industriels, les études sur la toxicité du maquillage ou les conséquences de la décoration plastique. Frissonner sans polluer, c'est pourtant possible. Novethic a concocté une potion à la sauce citrouille bio, suivez la recette.

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Halloween a envahi nos rayons. Maquillage, costume, faux sang et baguette magique, les accessoires de cette fête anglo-saxonne ancestrale pullulent. Et les Français y sont de plus en plus friands. Halloween fait partie des plus gros marchés de l’automne, surtout pour les confiseurs qui voient leur vente bondir de 60 %. Mais entre les araignées en plastique et les bonbons bourrés d’additifs, il y a d’autres options.
Dioxyde de titane, additifs, colorants… des bonbons qui font peur
"Trick or Treat", "Des bonbons ou un sort", lancent les enfants avides de sucre le soir du 31 octobre. Et ces petits amateurs de frissons vont avoir bien peur du contenu des bonbons industriels. On trouve par exemple du dioxyde de titane, une nanoparticule présente dans beaucoup de confiseries. Le colorant, qui donne leur brillance aux bonbons, est classé comme cancérigène probable pour l’Homme par le Centre international de recherches sur le cancer (CIRC). On trouve également des additifs, un dérivé du goudron l’E133 ou encore de l’ammoniaque.
Pour éviter ces monstres, rien de plus sain que de faire ses propres bonbons. Des sucreries plus saines à base de miel, d’agar-agar et de jus de citron, orange ou autres. Si vous n’avez pas le temps de sortir votre marmite, plusieurs marques proposent des bonbons sans colorants artificiels ni conservateurs comme Les Rigobio dont les confiseries sont bio et aux arômes naturels ou Les Sirops du Papo. Ou encore les bonbons aux miels bio artisanaux vendus par des apiculteurs locaux.
Du maquillage qui n’attaque pas la peau
Les peaux sont fragiles, surtout celles des enfants. Mieux vaut éviter les sulfates, phtalates, parabène, plomb, cyanure… pour dessiner une bouche sanguinolente et une araignée sur le visage de votre petit démon. Pour vous guider, rien de mieux que les applications qui décryptent la composition du maquillage. L’application star du moment, Yuka, qui ne se focalisait que sur les aliments à l’origine, s’est ainsi étendue aux cosmétiques. L’association l’UFC-Que-Choisir a également lancé sa propre application baptisée QuelCosmetic.
Vous pouvez aussi créer vos propres cosmétiques mais ils sont à manier avec précaution. Attention au surdosage des huiles essentielles qui peuvent provoquer des allergies, des irritations, voire des brûlures.
Des costumes avec vos vieux vêtements
Vampires, sorciers, fantômes, monstres… que serait Halloween sans ces costumes ? Mais avant de nous précipiter dans les magasins, pensons à la récupération. La mode, rappelons-le, est la deuxième industrie la plus polluante au monde. Or ces costumes ne sont utilisés qu’une fois dans l’année. Vous pouvez opter pour la location mais aussi les faire vous-mêmes assez facilement. C’est aussi l’occasion de se débarrasser de vieux draps pour créer ou de vieilles nappes.
Côté déco, au lieu d’acheter des produits polluant en plastique qui se retrouveront dans l’océan, on peut utiliser l’environnement automnal : feuilles et branches mortes par exemple. Et pour la citrouille, certes il faut la creuser pour y mettre une bougie mais il faut aussi la manger.
Marina Fabre @fabre_marina